segunda-feira, 5 de novembro de 2012

As mentiras da CEDEAO

(NOTA: Ver o comunicado da União Africana e comparem com este - mais um - acto criminoso. AAS)


La situation de la Guinée-Bissau exposée aux partenaires de la CEDEAO
Report

ECOWAS
 
N°: 296/2012
 
1 novembre 2012 [Abuja - Nigeria]
 
Le président de la Commission de la CEDEAO, M. Kadré Désiré Ouédraogo, a souligné mardi 30 octobre 2012 à Abuja les «progrès sensibles» accomplis concernant la stabilisation de la situation sécuritaire en Guinée-Bissau et l’établissement d’un consensus interne sur la transition dans ce pays.
 
S’exprimant lors d’une réunion de concertation au siège de la Commission avec les représentants des partenaires au développement en poste au Nigéria, M. Ouédraogo, tout en affichant un optimisme prudent, a décrit une situation en voie de normalisation et sollicité le soutien de ses interlocuteurs à cet égard.
 
«Les négociations sont en cours entre le président par intérim, les autres acteurs politiques du gouvernement de transition et la faction de Carlos Gomes Jr au sein du PAIGC (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert) en vue d’intégrer celle-ci au processus de transition», a indiqué le président de la Commission de la CEDEAO.
 
Pour ce qui est du chronogramme électoral, il a été publié le 5 septembre 2012 en vue des consultations générales prévues pour avril 2013, tandis qu’un budget de 21 milliards de F CFA a été esquissé pour faire face aux opérations d’identification, de compilation des listes électorales et d’établissement des cartes d’identité, a-t-il expliqué.
 
Les forces de la Mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB) sont entièrement déployées et accomplissent leur mission en coopération avec les militaires bissau-guinéens, a indiqué M. Ouédraogo, signalant les démarches entreprises en vue d’harmoniser, au sein de la communauté internationale, les positions sur le processus de transition et mobiliser des ressources pour satisfaire les besoins du pays à court terme.
 
Une mission conjointe CEDEAO-Union africaine-Nations unies-CPLP (Communauté des pays de langue portugaise) se rendra prochainement à Bissau pour évaluer la transition et voir ce que ces organisations peuvent faire ensemble conformément à la résolution 2048 du Conseil de sécurité, adoptée en mai 2012.
 
En outre, les négociations sur le Mémorandum d’entente (MoU) relatif au programme du secteur de défense et de sécurité ont été finalisées, et celui-ci devrait être signé dans les meilleurs délais sur une base bilatérale entre la Commission de la CEDEAO et la Guinée-Bissau.
 
Le président Ouédraogo n’a pas manqué d’évoquer la tentative de déstabilisation du pays perpétrée le 21 octobre 2012 par un groupe d’hommes dirigé par le capitaine Pansau N’Tchama avec l’attaque de la caserne des Bérets Rouges près de l’aéroport de Bissau. L’opération s’est soldée par la mort de six personnes, mais la situation a été maîtrisée rapidement.
 
Cependant, il reste quelques autres défis à relever, notamment ceux liés au trafic de drogue, à la pêche illégale, au gel de l’aide par l’isolement de la Guinée-Bissau, etc., a ajouté le président de la Commission de la CEDEAO.
 
Il a alors lancé un appel à la communauté internationale pour l’accompagnement et le soutien dont la Guinée-Bissau a besoin en ce moment pour finaliser sa transition, conduire les élections les plus inclusives et crédibles possibles et mener les réformes nécessaires de sa gouvernance politique et économique.
 
Petit pays d'Afrique de l'Ouest gravement touché par un intense trafic de drogue où seraient impliqués des chefs militaires, la Guinée-Bissau a une histoire jalonnée de coups d'Etat. Aucun président n'a jamais mené son mandat à son terme depuis l'indépendance du pays, obtenue du Portugal en 1974.
 
Le 12 avril 2012, le Premier ministre Carlos Gomes Junior avait été renversé par un coup d'État perpétré entre les deux tours de l'élection présidentielle, alors qu'il était arrivé en tête à l’issue du premier tour.
 
Les militaires putschistes, conduits par le chef d'état-major de l’armée, le général Antonio Indjai, avaient ensuite rendu le pouvoir à des hommes politiques civils aux termes d’un accord portant sur la mise en place d'autorités de transition, dirigées depuis par M. Manuel Serifo Nhamadjo.